Pour les jeunes filles, Apprentissage et un lendemain meilleur sont le souci du GRADEM !!! 
Celles placées dans les ateliers de coutures, ont acquis des notions de base en couture et arrive à coudre des habits de femmes (complet de pagne, jupe et robe) et des habits d’enfant (complets de culotte, pantalon avec chemise et robe pour fille). Au jour d’aujourd’hui les filles en formation ont pu réaliser 90 produits finis composée d’habits de femme et d’enfant (filles et garçons). La fabrication du savon liquide est également un moyen de subvenir à ces besoins. Les filles retournées en famille qui sont au nombre de 60 dont 26 ont été appuyées avec un soutien pour une petite activité économique afin de subvenir a leurs besoins, ceux de l’enfant et même apporter un appui financier à leur famille (23 avec une machine à coudre, 01 avec un four à charbon et 02 petits commerce de layette et de légumes), 02 continuent leur formation dans des ateliers à proximité de leur domicile. Les 06 filles retournées à l’emploi sont suffisamment renseignées sur leurs droits et devoirs des travailleuses domestique et trouvent une amélioration de leur statut. L’accompagnement et le suivi notre quotidien au GRADEM Les suivis des filles retournées en emploi montrent que les filles n’ont pas de problème de perception de leur salaire et sont généralement bien traitées par leurs patronnes.

Le Centre « Bamunan, Espoir et Vie » du GRADEM est un centre d’accueil et de protection des jeunes filles en détresses. Les actions du centre visent la réhabilitation des filles afin de leur donner une opportunité de rebondir sur le plan professionnel  et de permettre aux filles victimes d’être mises dans leurs droits.

                                                                                           AU TERME DE L’ANNEE 2019

 

 

96 jeunes filles aides ménagères mineures  accueillies au centre dont: 07 filles enceintes, 11 fille mère (rupture familiale, tentative d’abandon d’enfant) et 78 sans enfants (victimes d'abus, de maltraitance, d'exploitation, réclamation de salaire et rupture familiale). 

 

162 écoutes juridiques réalisées en faveur de 96 filles qui ont démontré les cas suivants:

26 cas d’exploitations par le travail, 06 cas de maltraitances physiques, 34 cas de ruptures familiales, 11 cas de tentatives d’abandon d’enfant, 07 cas de grossesses précoces, 11 cas de réclamations de salaire et 01 cas de mariages forcés.

90 recherches de familles réalisées avec succès pour la réinsertion familiale des jeunes filles

08 recherches de paternité réalisées avec succès

La réinsertion familiale de 86 jeunes filles dont 05 filles à l’emploi domestique avec un salaire de 12500CFA.

Les remises ont été effectuées à la Brigade Chargée de la protection de l’enfance et des Mœurs.

 28 filles initiées en art culinaire avec des recettes économiquement rentables.

 28 filles victimes ont bénéficié d’une assistance des agents du projet pour des raisons de maltraitances physiques, d’exploitation par le travail et de réclamation de salaires.

61 parents ont été informés et sensibilisés par les Officiers de Police Judiciaire sur les textes régissant l’âge minimum du travail de l’enfant.

89 suivis des jeunes filles réinsérées ont été réalisés (appels téléphonique) et toutes sont stables.