La salle de conférence de la paroisse catholique de San a servi de cadre, ce jeudi 18 juin 2020, à la vulgarisation du manuel d’inculturation des droits de l’enfant en langues locales : Bamanankan Bomu Donosso. Le représentant du préfet de San, Yeli TOGOLA, a ouvert la cérémonie au nom du Service Locale de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, en présence du directeur du projet du Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali, Antoine AKPLOGAN, le représentant du maire de San, des représentants de neuf (9) ONG de protection de droits de l’enfant dont Educo, Enda-Mali, world Vision, ASDAP, COMADE entre autres ainsi que des hommes de média, des groupements d’enfant des Amis de Kizito et scoute, le RECOTRADE.
Le Directeur du projet, a tout d’abord remercié les personnes ressources de la région de Ségou et en particulier le cercle de san pour leur appui dans l’authenticité des mots et expressions utilisés dans la transcription du manuel.
Il estime que seul le Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali ne pourra faire la vulgarisation, raison pour laquelle, dit-il, qu’il fait appel à tous et en particulier les praticiens, ceux travaillant avec ou pour les enfants. C’est ensemble avec tous les partenaires œuvrant dans la promotion et protection de droits de l’enfant qu’il compte faire chemin. Il a invité les uns et les autres à s’impliquer davantage à l’application quotidienne des droits de l’enfant partout où ils seront.
Pour le représentant du préfet au nom du Service local de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille de San, la question d’enfant ne laisse aucune conscience indifférente, mais le défi majeur demeure sur la faisabilité d’un environnement protecteur qui sont les familles, les parents, les communautés dans leur conciliation avec les texte législatives tant internationaux qu’au niveau national. Cette situation préoccupe les autorités et qui a conduit à l’élaboration d’un outil appelé la politique de promotion et de la protection des droits des enfants. C’est donc, selon lui l’endroit de remercié vivement le GRADEM qui penche depuis 2010 sur la problématique de droits de l’enfant afin que l’environnement protecteur puissent se procurer d’un document de protection, d’où le lancement de la vulgarisation de ce manuel dont le contenue est transcrit dans certaines de nos langues locales.
Il estime qu‘il serait encore plus important si l’environnement protecteur s’approprie de ses droits dans ses pratiques endogènes de protection dans chaque culture que la Charte Africaine des Droits et du Bien-Etre de l’Enfant (CADBE) et la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE), la convention 138, 182 du Mali ont défini et qui sont transcris en différentes langues locales dans ce document.
Il dira en fin que le GRADEM a fait œuvre utile et a planté un arbre, donc n’a pas vécu inutilement.
Selon Jean Douba KONE, représentant de la COMADE, ce manuel résume plusieurs documents sur les droits de l’enfant tels que CADBE, CDE qui n’est pas beaucoup accessible à la population. Il soutient la vulgarisation du manuel afin que chaque acteur puisse le disposer.
Selon un intervenant vu que le document est officiel, il est souhaitable de le transcrire dans les douze (12) langues locales officielles au niveau national étant donné que le manuel prend en compte les huit (8) compétences de vie la courante. Donc, quel que soit le domaine d’intervention, chaque acteur aura son compte. Pour la vulgarisation, il souhaite que les académies, les CAP, les collectivités, jusqu’au niveau du village soient touchés et sensibilisés.
La communication GRADEM