Dans le cadre de son action d’Appui à l’application effective des droits fondamentaux des filles et à l’émergence d’une société Malienne où les femmes ne sont pas des citoyennes de second rang, l’antenne du GRADEM de ségou après avoir réaliser des échanges de brainstorming avec les jeunes filles et garçons des zones d’intervention du projet, a constaté que les zones d’intervention du projet manque des équipements pour développé certaines activités socioculturelles et sportives. Cela doit intéresser l’attention de tout intervenants ayant la volonté de rendre plus dynamique le milieu dans la perspective de fixés les jeunes dans leur zones d’origine.
Au regard de ce manque d’équipement d’activité socioculturelle et sportif pouvant permettre aux jeunes de se regrouper, cette précarité du milieu fait que certains enfants et jeunes quittent précocement leur village d’origine dans le seul but de réaliser leur rêve d’avenir, de devenir soit artiste soit joueur de foot Ball.
Considérant que les activités socio culturelles et sportifs font partie intégrante d’une approche multiforme, permettant à chaque enfant et jeune des villages vulnérable d’entretenir des relations interpersonnelles (enfants entre enfants, enfants et environnement social, jeunes et adultes des villages).
Pour voler au secours de cette couche défavorisé le GRADEM et ses partenaires KiRA et Union Européenne ont apporté un appui considérable composé des objets de jeux (Ballon, Ludo et jeu de carte) permettant aux enfants et aux jeunes de retrouver : un cycle de développement (physique et mental) normal, une estime de soi à travers les jeux, d’établir des relations harmonieuses entre eux même et avec les autres jeunes des villages du projet.
Grace à cet appui du projet et accompagnement des agents GRADEM de Ségou ; ces enfants et jeunes ont retrouvé leur droit aux jeux comme moyen d’éducation pour chaque enfant et jeune, faire le jeu dans un sens positif à s’épanouir revêt sans nul doute un droit inhérent à tout enfant. A présent certain d’entres eux connaissent quelques notions de la CDE et ont adhéré aux changements de comportement et aux initiatives du projet.
Marc Diarra et Robert AKPLOGAN
Le 16 Juin l’année 2012 s’est tenue à Ségou la célébration de la Journée de l’Enfant Africain. A cette occasion l’antenne du GRADEM à Ségou a organisé avec les enfants scolaires et non scolaires de trois villages d’intervention du projet une cérémonie culturelle de sensibilisation pour la promotion et la protection des doits fondamentaux des enfants dans les milieux défavorisés.
Les festivités de cette commémoration ont très tôt démarré que prévu, les enfants étaient déjà au rendez-vous à 07 heure. Cela démontre l’engouement et le désir de ses enfants qui n’ont jamais eu l’occasion de célébrer cette fête. L’accueil était très chaleureux de la part des enfants, leurs directeurs, les enseignants ainsi que les populations de Banankoroni.
Pendant la journée les jeux ont l’expression valorisée pour mettre l’accent sur les messages à communiquer : le partage, la solidarité, la complémentarité, le respect mutuel, la performance etc. Les jeux suivant ont beaucoup intéressés les enfants : la course avec l’œuf dans la cuillère, les yeux bandés et la course dans le sac. Le sourire était un plat commun de tous (enfants et adulte) ce jour. ,
Le président de l’Association des parents d’élèves de Banankoroni qui a lancé un appel aux parents à inscrire les enfants à l’école surtout les filles. Il a partagé une citation « Eduqué une fille c’est éduqué toute une nation » avec les parents invités pour la circonstance.
Ce fut l’occasion de faire un rappel à l’auditoire (environ 600 personnes dont les 2/3 étaient des enfants scolarisés ou non) sur les 04 principes fondamentaux de la CDE.
Au environ de 14 heures grande rencontre à l’école avec et les enfants, les autorités du village, les enseignants, les groupements féminins, ainsi toutes les couches de la population en générale. Les enfants ont présenté les sketchs qu’ils avaient préparé pour la circonstance.
Cette commémoration de la journée de l’Enfant Africain restera sans nul doute dans les anales et la mentalité de ces communautés laissés pour compte pour les journées de commémoration.
Marc & Robert
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE L’ENFANT AFRICAIN (16 Juin)
Le dimanche, 16 Juin 2013 dans le Cadre de la célébration de la journée de l’enfant Africain (16 Juin), le GRADEM en partenariat avec l’école des villages de Moussokorobougou commune de Pélengana a organisé en collaboration avec associations partenaires du projet (Benkadi, Denmisen niton, APJEC) et Radio FOCO une cérémonie culturelle de sensibilisation pour la promotion et la protection des doits fondamentaux des enfants dans les milieux défavorisés. Lors des festivités de cette commémoration les enfants, les femmes, les chefs de villages et conseillers, les CGS se sont tous mobilisés pour rendre la fête agréable. A l’issu de cet évènement les enfants scolaires et non scolaire ont manifesté le désir d’apprendre l’historique du 16 Juin qui demeure méconnu pour ces villages. Au menu de la rencontre : prestation de Sketchs sur les méfaits de l’exode rurale des filles mineures de moins de 15 ans, jeux d’éveil d’intelligences ludique, sot de sac, la course avec l’œuf, questions sur les 04 principes fondamentaux de la CDE et sur l’Article 189 de OIT. C’était la joie dans les cœurs. Le sourire était un plat commun de tous (enfants et adulte) ce jour. C’était une joie fleurissante de se retrouver. Les présentations de Sketchs par les enfants a été un moment fart et décisif lors des festivités. Les thèmes de ces prestations ont porté sur les méfaits de l’exode, l’intérêt supérieur de l’enfant et l’importance de la scolarisation des jeunes etc. A cette fête plus de 2/3 des participants étaient des enfants Conclusion : Cette commémoration de la journée de l’Enfant Africain intitulé au plan internationale d’une part sur « Éliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes affectant : une responsabilité collectivité » et d’autre part au plan nationale « Crise Sécuritaire et Violences faites aux enfants » restera sans nul doute dans les anales et la mentalité de ces communautés qui célèbrent pour la première fois cette Fête de 16 Juin.