Evoluant sur 86 villages dont sept (07) communes, le Groupe de Recherche Action Droits de Enfant Mali intervient sur trois volets distincts, d’une part sur l’éducation et la dynamisation des coopératives et d’autre part sur inculturation des droits de l’enfant dans les trois régions, Ségou, Koulikoro et Mopti.

 

La promotion et la défense de droits de l’enfant s’affiche en priori dans toutes ses actions de développement durable. Le GRADEM agit par des activités variées selon les zones d’interventions sur besoins estimés des bénéficiaires.

Ainsi, dans les régions de Ségou et de Koulikoro, où une grande partie de ses activités est concentrée, le GRADEM opère en société coopératives avec les populations. Ces sociétés coopératives mises en place par la population elle-même, bénéficient de son appui technique matériel et financier dans leurs initiatives.

L’objectif général de ses projets avec les coopératives est de maintenir les enfants à l’école, et d’enfreindre l’exode rural précoce des filles, en particuliers.

En effet, le GRADEM offre un appui technique et financier à ces parents bénéficiers organisés en société coopératives afin de pouvoir survenir aux besoins scolaires de leurs enfants et les filles candidates à l’exode précoce. L’appui technique est basé sur la formation des membres de la coopérative en outils administratifs de gestion et leur suivi. Financièrement, Il octroi de crédits remboursable sans intérêt  permettant de rehausser la capacité économique de ces membres à travers des commerces et Activités Génératrices de Revenu (AGR) qu’ils mènent. S’agissant d’appui en matériel, le GRADEM aide les villages en équipement scolaire. Comme par exemple l’établissement scolaire de Tènèmabougou a été équipé en tables bancs en octobre 2019.

Dans le domaine de l’éducation, les membres sont sensibilisés sur l’éducation non violente aussi bien que sur d’autres droits fondamentaux et spécifiques de l’enfant. A cet effet, le GRADEM travail en commun accord avec les CAP, les Comités de Gestion Scolaire (CGS) et d’autres responsables scolaires, sur le respect de droits de l’enfant en vue de leur application tant en milieux solaires que communautaires.

 

L’équipe Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM) du volet dynamisation et éducation continuent ses activités en duo. A trois semaines d'activité, entamé depuis le mois de février 2020 dans les régions de Koulikoro, les deux volets se sont rendus du lundi 9 au vendredi 13 mars, dans les villages de Zanguenabougou, N'gabakoro, Sekoro, Sakoibougou, Tôgô, Zôgôfina, koni, Kalaban, Fougani, Beniko, Djicounkoni.

A Fana, une séance de travail a été réalisée avec le Directeur du Centre d'Animation Pédagogique (DCAP) et les responsables de la Scolarisation des filles sur les méthodes éducatives non-violentes. Le DCAP a montré son engagement et soutien pour accompagner GRADEM dans la réalisation de sa mission.

Il faudra noter aussi que la participation des groupements coopératifs dans le processus du respect de droits de l'enfant dans le domaine de la scolarisation reste aujourd'hui une réalité. D'où la construction d'une salle de classe et un magasin par le groupement  coopératif de N'gabakoro et l'achat des tenues scolaires de 3 enfants par celui de Zanguenebougou.

 

La communication GRADEM

 

Le Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant (GRADEM) vient de clôturer sa première vague d’initiation des aide-ménagères en art culinaire, ce vendre 28 février 2020  au Centre’’ Bamunan Espoir et Vie’’ à Bamako. Six (6) aide-ménagères venues de la commune 5 et 1 du district de Bamako étaient les bénéficiaires de cette initiation.

Après cinq (5) jours de Pratique en art culinaire, sanctionnés par une attestation, ces aide-ménagères regagneront leurs grands logeurs avant de  s’engageront au marché de l’emploi.

Animée par le sentiment que  cette initiation sera un bonus dans l’exercice de leur métier et qu’elle  contribuera à la conquête  d’un emploi décent, elles misent leur chance sur le savoir-faire.

Au cours de leur initiation les aide-ménagères ont renforcé leurs capacités sur la cuisine. Il s’agit entre autres sur l’acquisition des bases d’hygiène et d’entretien des objets, apprendre à organiser la cuisine, savoir l’utilisation du frigo et du congélateur et leur entretien, apprendre à préparer les légumes et à préparer dix ( 10) plats et quatre (4) jus de bases maliens. Elles ont aussi appris sur le développement des aptitudes de bases (sous forme d’animation thématique en droit, la maltraitance, la santé sexuelle et la surveillance des enfants).